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LE PRINCE JOUR, SOSTRATE

LE SAGE SOSTRATE
Toi, ici que cherches-tu
A cette heure matinale ?

Jour
Sagesse, amour et Vertu.

LE SAGE SOSTRATE
Entre. A l’idée de ce bal,
Je sais, tu t’es évanoui
Dans la ténébreuse nuit ;
Mais de ce profond sommeil
Tes yeux enfin dessillés
Ont découvert le Soleil
Qui dans ton coeur peut briller.
Près de l’Eau d’une fontaine
Tu as rencontré l’Amour ;
Puis quand à la fin du jour
Il fuit dans la nuit lointaine,
Le Feu cruel du chagrin.

Jour
De moi elle ne sait rien.

LE SAGE SOSTRATE
Crois qu’Elle sait tout de toi,
Si, t’ignorant fils de roi
Ignorant comme on te nomme,
Elle sait que tu es Homme.

Jour
Mais que faire maintenant,
O Philosophe Sostrate ?

LE SAGE SOSTRATE
Avoir confiance, ô Enfant,
La Fille n’est pas ingrate
Mais avant de la trouver
Tu dois encor t’éprouver :
Cherche, avec ton sage fou,
de ces contrées pourfend l’Air
Et songe bien que partout,
L’on doit remuer la Terre.

Sostrate disparaît.
Des âmes évoquant Polichinelle, Arlequin et Colombine
se lamentent au son d’une douce musique.
Des lustres descendent, que Polichinelle souffle,
Et c’est le noir tandis que tombe le

RIDEAU




"Cendrillon" de Jean-Baptiste Fronty est un texte déposé © FRONTY - Contact