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AGATHE,FÉLICIE,GUIGNOL,GNARFRON

GNAFRON
Leurs Majestés ne sont toujours pas descendues.

GUIGNOL
Et c’est fort heureux car tu vois ce que je vois :
Assurément ces deux dindes se sont perdues.
Belles nymphes quel sort en ces lieux vous envoie,
Et pour quelle raison êtes-vous au palais ?

AGATHE
Mais pour voir le Prince, Votre Bouffonnerie.

GUIGNOL
Bien, mais, mon petit canari,
Avez-vous songé que lui aussi vous verrait ?

GNAFRON
Un conseil, petit chou
Ne restez pas près du buffet.

FÉLICIE
Et pourquoi, mon Grand Fou ?

GNAFRON
Vous risquez d’en sentir un douloureux effet :
Votre mine dodue
Vous fait courir, de vrai, le terrible danger
De vous voir confondue
Avec un gros gâteau et bel et bien mangée !

FÉLICIE (s’enfuyant)
Ooh !

GUIGNOL
Vous dansez, mon canari ?

AGATHE
Volontiers, Votre... Plume.

GUIGNOL
Oui ? Eh bien, allez-y !
Elle est plus lourde qu’une enclume !
(Agathe s’enfuit)




"Cendrillon" de Jean-Baptiste Fronty est un texte déposé © FRONTY - Contact